L'histoire de Renault est très liée au sport automobile, Louis et Marcel Renault font partie des pionniers du sport automobile. Lorsque les deux frères signent leur premier succès historique dans le Paris-Trouville de 1899, cest le début d'une légende. Un siècle plus tard Renault est toujours au plus haut niveau.

Durant les dernières années du XIXe siècle, les courses sont principalement de ville en ville. Renault s'y impose. Mais en 1902 Marcel décede lors d'un Paris-Madrid. La compétition est arrêtée à Bordeaux. C'est la disparission de ce type de course.

Elle arrive sur les circuits fermés, mais cela n'empèche pas Renault de continuter sa marche victorieuse. Le premier Grand Prix de l'histoire se déroule en France, au Mans, en 1906. Après douze heures de course en deux jours, c'est le Hongrois Ferenc Szisz qui s'imposent. Renault se retire ensuite du sport automobile de haut niveau pour se concentrer sur de nouveaux défis.

En 1975 Renault revient à ses origines : le sport avec la création de Renault Sport. Entre temps, les organisateurs de Grands Prix se sont officiellement concertés en 1950 pour créer le Championnat du monde. En 1977, la première Formule 1 100% Renault s'aligne sur une grille de départ de Grand Prix. Renault n'arrive pas les mains vides, une innovation majeure apparait : un moteur turbocompressé. Les premiers tours de roues de cette machine révolutionnaire exigent une patience et une foi inébranlables. Les écuries rivales traitent la monoplace française de théière jaune. Mais son moteur turbo, inédit en Formule 1, va s'imposer, deux ans après, en 1979, devant son public sur le circuit de Dijon-Prenois à l'occasion du Grand Prix de France, ses deux voitures monopolisent la première ligne de la grille de départ. En course, l'auteur de la pole Jean-Pierre Jabouille s'impose et René Arnoux est 3e à l'issue d'une bataille mémorable avec la Ferrari de Gilles Villeneuve. En 1981, Alain Prost arrive chez Renault, grâce à sa maîtrise grandissante du turbo, les victoires continuent à se suivre. Prost manque de peu le titre en 1983. En 1985 Renault ferme son écurie mais continue à fournir son moteur turbocompressé à d'autres équipes. Un an plus tard, la firme se retire totalement du sport.

En 1989, Renault revient avec un nouveau moteur, le RS1, un V10 de 3,5 litres, configuration qui s'impose rapidement comme la norme en Formule 1. En partenariat avec l'écurie Williams, Renault gagne à deux reprises dès sa première saison avec ce nouveau moteur. Puis, allant de succès en succès, l'équipe est même en mesure de se battre pour le titre mondial en 1991. Au bout d'une troisième année Renault est récompensé lorsque Nigel Mansell décroche la couronne mondiale au volant de sa Williams-Renault. En seize Grand Prix, l'équipe signe quinze pole positions, 10 victoires et 11 meilleurs temps en course et empoche le score phénoménal de 170 points. Alain Prost apporte un deuxième titre consécutif à Renault en 1993 puis prend sa retraite. Williams-Renault fait donc appel à Ayrton Senna en 1994. Beaucoup voient en lui le troisième Champion du monde Renault en trois ans. Tragiquement, le destin en décide autrement. Le titre "Constructeurs" décroché à la fin de cette année-là sonne comme un hommage au champion.

La saison suivante, Renault renforce son programme en fournissant Benetton, l'écurie ayant gagné le titre pilote avec un moteur Ford et un jeune pilote nommé Michaël Schumacher. Désormais partenaire de deux écuries en lutte pour le Championnat du monde, Renault signe l'exploit extraordinaire de monopoliser les quatre premières places au championnat des pilotes ainsi que les deux premières places au classement des Constructeurs. D'autres succès suivent en 1996 et en 1997 lorsque Damon Hill puis Jacques Villeneuve s'imposent dans la course au titre "Pilotes". Renault est à son apogé et n'a plus rien à prouver. Fin 1997, ses objectifs atteints, Renault se retire à nouveau de la Formule 1. Avec six titres consécutifs au championnat des Constructeurs à son palmarès.

En 2001, Renault rachète l'écurie Benetton, la renomme à son nom pour en faire une écurie 100% Renault, comme en 1977. En 2002 Renault F1 débute sa première saison et finit 4ème, premier des "moins bons", puis 4ème en 2003 mais dernier des "meilleurs", puis troisième en 2004. En 2005, Renault est "l'écurie qui a réussi à détrôner Ferrari", il remporte un doublé historique pilote-constructeur à l'échéance d'une saison mémorable. A ce jour, Renault a remporté douze titres de Champion du monde en tant que motoriste et un en tant que constructeur. L'Histoire est en marche, à suivre ...